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[OPTIMO] Au-delà des mots : la langue, passerelle vers une véritable intégration

Ecrit par Michelle Bachl, publié par Emma Brösel (Bit Schulungscenter, Autriche) et traduit par Audrey Fresquet

Original disponible ici : https://epale.ec.europa.eu/en/blog/more-words-language-gateway-true-integration

L'Union européenne se caractérise par sa diversité culturelle et démographique. Selon la Commission européenne (2024), environ 9 % des citoyen.nes de l'UE sont nés en dehors de l'UE. Les migrations jouent un rôle central à cet égard : l'Office statistique européen (Eurostat) documente depuis 2013 des mouvements migratoires importants. Un pic notable a été atteint en 2015, souvent qualifié de crise migratoire, avec plus de 4 millions de migrant.es. Bien que les chiffres aient diminué au cours des années suivantes, des augmentations significatives ont été observées en 2019 et 2021, notamment en raison de la guerre en Ukraine (cf. Eurostat, 2023). Ces évolutions ont des implications non seulement pour les débats politiques, mais aussi pour les établissements d'enseignement, les enseignant.es et les personnes à parcours migratoire eux-mêmes. La demande d'apprentissage de la langue nationale est souvent au centre du débat.

Cet article examine le rôle multiforme de la langue dans les contextes sociaux et sociétaux, en explorant les besoins des enseignant.es de langues et la manière dont les apprenants peuvent développer les compétences nécessaires à une communication sociétale efficace.

La langue comme l'un des nombreux facteurs d'intégration sociale et de participation

Depuis 2015, « la langue est la clé de l'intégration » est devenu un slogan central dans les discussions sur la politique migratoire, suggérant que l'acquisition de la langue nationale est à la fois une condition préalable et un résultat de l'intégration. La maîtrise de la langue est souvent utilisée comme principale mesure du succès de l'intégration. Cependant, l'intégration est intrinsèquement complexe et sociale, et va au-delà de la langue. La maîtrise de la langue ne garantit pas à elle seule l'accès au marché du travail, à l'éducation ou à la participation sociale. Les expériences des personnes ayant un parcours migratoire montrent que malgré l'amélioration de leurs compétences linguistiques, les obstacles à la formation, à l'accès à des emplois prestigieux et à la mobilité sociale persistent souvent (cf. Schroeder, 2007 ; Hrubesch & Plutzar, 2008).

Les recherches de Hrubesch & Plutzar (2008) montrent en outre que la pression exercée pour acquérir des compétences linguistiques peut conduire à l'exclusion plutôt qu'à l'inclusion, en particulier lorsque la réussite à des tests linguistiques est une condition préalable à l'obtention d'un permis de séjour. Si l'apprentissage des langues améliore généralement les possibilités de participation, les cours et les examens obligatoires sont souvent critiqués, tout comme l'hypothèse selon laquelle la langue seule garantit l'intégration. L'intégration dépend de multiples facteurs qui vont au-delà de la langue.

Tout comme l'aspect critique de la langue et de l'intégration ne peut être ignoré, l'importance des compétences linguistiques pour l'intégration sociale ne peut être oubliée. Les compétences linguistiques sont essentielles à l'intégration sociale et à la navigation dans un nouvel environnement. Elles servent d'outil de communication, de participation sociale et de développement personnel, offrant de nombreux avantages : (cf. DIW Berlin, 2022).

  • Accès aux réseaux sociaux : la langue permet d'entrer en contact avec d'autres personnes et constitue un facteur clé pour créer et entretenir des liens via les réseaux sociaux. La langue est la base de la communication interpersonnelle (cf. DIW Berlin, 2022).
  • Intégration sur le marché du travail/opportunités éducatives : la maîtrise de la langue est souvent requise pour l'emploi, la formation et l'obtention de qualifications supérieures, ce qui réduit les risques de chômage et d'exclusion (cf. DIW Berlin, 2022).
  • Surmonter l'isolement : malheureusement, une connaissance insuffisante de la langue nationale conduit souvent à l'isolement, accompagné d'un sentiment d'aliénation et de solitude. Ces aspects nuisent au processus d'intégration. La connaissance de la langue nationale est donc une compétence importante qui améliore la qualité de vie et renforce le sentiment d'appartenance et le bien-être (cf. DIW Berlin, 2022).

Langue maternelle/langue seconde et enseignement des langues

Lorsque l'on parle de « la langue comme clé de l'intégration », il est important de faire la distinction entre langue maternelle et langue seconde. Le terme « langue maternelle » n'est plus suffisant. La langue maternelle est définie comme la langue dans laquelle une personne a grandi depuis le début de son développement linguistique. Dans un environnement bilingue, voire multilingue, il peut y avoir plusieurs langues maternelles. Par exemple, les enfants bilingues ont deux langues maternelles (cf. ÖSZ, 2012). Toute langue supplémentaire apprise est appelée deuxième, troisième langue, etc., souvent utilisée comme langue environnementale ou lingua franca, comme l'allemand pour les personnes à parcours migratoire en Autriche.

Les possibilités d'apprentissage jouent un rôle important dans le développement des compétences linguistiques dans la deuxième langue (c'est-à-dire la troisième langue, etc.). Le terme « opportunités d'apprentissage » couvre tous les points de contact avec la deuxième langue dans l'environnement immédiat de l'apprenant.e. L'apprentissage des langues se fait à la fois à l'intérieur et à l'extérieur des institutions. Les apprenants apprennent la deuxième langue non seulement en classe, mais partout et à tout moment : pendant leurs loisirs, au travail, en regardant la télévision et même en lisant le journal quotidien. On distingue donc l'apprentissage guidé et l'apprentissage non guidé des langues :

  • Apprentissage linguistique non-guidé : se déroule de manière informelle à travers les interactions quotidiennes dans des environnements où la langue est parlée, par exemple avec la famille, les amis ou les collègues. Il n'y a pas de soutien didactique spécialisé ni de supervision par des enseignants (cf. Kristen/Kosyakova & Spörlein, 2022 ; ÖSZ, 2012).
  • Apprentissage guidé d'une langue : se déroule dans des institutions selon des instructions spécifiques (cf. Kristen/Kosyakova & Spörlein, 2022 ; ÖSZ, 2012).

Dans son interview, la professeure d'université Kristen (2022) - Unité de recherche Migration et intégration - souligne que les deux formes d'apprentissage des langues - guidé et non guidé - mènent à la réussite de l'apprentissage et sont tout aussi importantes l'une que l'autre. Dans l'acquisition d'une langue, il est seulement important que les individus aient un contact régulier avec la deuxième langue, que des opportunités d'apprentissage se présentent et que leurs compétences linguistiques s'améliorent de manière significative en conséquence (cf. Kristen, 2022).

Dans ce contexte, les méthodes utilisées dans l'enseignement des langues évoluent également. Les approches comportementales et nativistes passent au second plan et l'enseignement des langues est considéré comme la « construction de résultats d'apprentissage » (Hrubesch & Plutzar, 2013). L'apprentissage des langues est considéré comme un processus complexe et subjectif qui, comme décrit ci-dessus, ne peut être contrôlé de l'extérieur, mais seulement soutenu (cf. Hrubesch & Plutzar, 2013).

Le multilinguisme, une ressource essentielle pour l'éducation et la société

L'« enseignement intégratif des langues » est une autre approche largement utilisée actuellement dans les cours de langues pour développer les compétences multilingues en intégrant et en encourageant le multilinguisme des apprenants. Cela passe par exemple par l'utilisation de biographies linguistiques, de portraits linguistiques ou du Portfolio des langues et des compétences. Ces outils favorisent non seulement la prise de conscience du multilinguisme, mais renforcent également l'image que les apprenant;es ont d'eux.elles-mêmes sur le plan linguistique (cf. Hrubesch & Plutzar, 2013).

Examinons de plus près le concept de multilinguisme, en commençant par une définition. Dans l'UE, le multilinguisme est compris comme « la capacité des sociétés, des institutions, des groupes et des individus à utiliser régulièrement plusieurs langues dans leur vie quotidienne » (Katsarova, 2022, p. 2).

La gestion du multilinguisme dans les contextes éducatifs et sociaux est essentielle pour exploiter le potentiel de toutes les ressources linguistiques existantes. C'est Ruiz (1984) qui, dans les années 1980, a proposé de considérer le multilinguisme comme une ressource. Il souligne l'importance d'impliquer activement les langues maternelles des élèves – aujourd'hui, on utiliserait le terme « premières langues » – afin d'optimiser l'apprentissage. Les enseignant.es jouent un rôle crucial à cet égard en reconnaissant et en promouvant les diverses compétences linguistiques de leurs élèves (cf. Ruiz, 1984).

Les avantages du multilinguisme sont nombreux, comme le soulignent Burner et Carlsen (2022) dans leur article de revue, citant des chercheurs tels que Dixon, Dahm & Angelis, Furlong et Festman :

  • Créativité
  • Amélioration de l'apprentissage des mathématiques
  • Amélioration de l'apprentissage des langues
  • De nombreux autres effets cognitifs positifs

Dans son rapport sur l'éducation multilingue, l'UNESCO (2024) souligne qu'il existe environ 7 000 langues parlées ou écrites dans le monde et qu'au moins la moitié de la population mondiale serait bilingue. Cependant, 40 % de la population mondiale n'a pas accès à l'éducation dans une langue qu'elle parle ou comprend. Des études montrent que les élèves qui suivent un enseignement dans leur langue maternelle, c'est-à-dire la langue qu'ils comprennent, obtiennent de bien meilleurs résultats scolaires. L'UNESCO souligne l'importance de l'éducation multilingue dans son article en ligne :

  1. Amélioration de l'apprentissage : les élèves apprennent mieux dans une langue qu'ils comprennent. Des études montrent que dans les pays où les enfants reçoivent un enseignement dans leur langue maternelle, ils ont 14 % plus de chances de savoir lire et comprendre à la fin de l'école primaire.
  2. Accès et inclusion : il a été démontré que les approches multilingues de l'éducation favorisent les processus d'intégration et la participation active. Ces approches augmentent la participation à l'apprentissage, améliorent les taux de présence et encouragent l'implication des familles et des communautés dans le processus éducatif. Cependant, à une époque où les flux migratoires sont en augmentation, plus de 31 millions de jeunes apprennent une langue très différente de leur langue maternelle.
  3. Paix et développement durable : le multilinguisme est directement lié aux objectifs de développement durable. Dans le cadre de la Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032), l'UNESCO a souligné l'importance de promouvoir la diversité linguistique pour la dignité humaine, la coexistence pacifique et le développement durable.

Enseigner dans une classe multilingue

Enseigner dans une classe multilingue présente à la fois des défis et des opportunités que les enseignant.es peuvent exploiter au mieux grâce à des stratégies appropriées. Le multilinguisme ne doit pas être considéré comme un obstacle, mais comme une ressource qui favorise à la fois l'apprentissage et l'intégration sociale. Comme l'explique Ertola (2024) dans son rapport d'expérience en ligne, l'une des premières et plus importantes approches consiste pour les enseignant.es à prendre conscience qu'ils n'entrent pas dans une classe monolingue. Cet état d'esprit exclut automatiquement toute autre langue qui pourrait être parlée dans la classe. Une classe multilingue est une classe dans laquelle le multilinguisme est reconnu et accueilli comme le meilleur moyen d'exprimer ses sentiments, ses pensées, ses idées et ses connaissances. Cela ne signifie pas pour autant qu'il y ait plusieurs langues d'enseignement, car l'enseignement des langues vise à apprendre une nouvelle langue.

Il existe plusieurs approches éprouvées pour tirer parti des avantages d'une classe multilingue :

  • Le concept du translangage : le translangage permet aux élèves d'utiliser toute leur diversité linguistique. Cela favorise l'identité, la connaissance culturelle et une compréhension plus approfondie du contenu tout en surmontant les barrières linguistiques (cf. Notion4Teachers, 2024).
  • Supports visuels : des outils tels que des images, des diagrammes et des pictogrammes rendent les concepts plus tangibles et facilitent la compréhension des élèves qui sont encore en train d'apprendre la langue d'enseignement (cf. Ertola, 2024).
  • Pré-enseignement du vocabulaire : l'introduction de termes clés à l'aide de méthodes telles que l'association de mots et d'images, des jeux interactifs ou des cartes mémoire prépare les élèves aux cours et réduit la charge cognitive (Ertola, 2024).
  • Travail de groupe flexible : Les groupes hétérogènes encouragent non seulement l'interaction, mais permettent également aux élèves d'apprendre les uns des autres et de développer leurs compétences interculturelles. Ils favorisent également l'apprentissage entre pairs tout en renforçant le sentiment d'appartenance à une communauté (cf. Notion4Teachers, 2024).
  • Outils technologiques : les applications multilingues, les outils de traduction et les ressources audiovisuelles facilitent l'apprentissage et offrent un soutien individuel (cf. Notion4Teachers, 2024).

Ces approches illustrent l'importance de considérer la diversité linguistique comme un enrichissement dans les classes multilingues. Les enseignant.es peuvent utiliser des stratégies ciblées non seulement pour améliorer l'apprentissage, mais aussi pour créer un environnement inclusif et favorable dans lequel tous les élèves peuvent réaliser leur potentiel.

La langue, c'est bien plus que cela

Comme l'ont montré les pages précédentes, la langue joue un rôle central dans les processus d'intégration. Le terme « intégration linguistique » doit être utilisé avec prudence, car la langue est bien plus qu'un simple moyen pratique de communication. Lorsque l'on utilise le terme « intégration linguistique », il faut préciser qu'il ne s'agit pas seulement de la langue en tant que moyen pratique de communication à acquérir (cf. Conseil de l'Europe/Unité de politique linguistique).

La langue est un facteur essentiel qui remplit de nombreuses fonctions, comme le décrit en détail Esser (2006) :

  1. Ressource et capital humain : la langue est l'une des compétences les plus précieuses que possèdent les individus. C'est une ressource qui détermine les opportunités professionnelles et éducatives. En investissant dans leurs compétences linguistiques, par exemple en suivant des cours de langue, les individus investissent en eux-mêmes. S'ils ne le font pas, ils risquent de passer à côté de certaines opportunités.
  2. Fonction symbolique : la langue est plus que de simples mots, elle véhicule du sens et peut exprimer beaucoup de choses, telles que des sentiments, des désirs ou des aspirations. Elle influence également la façon dont les autres nous perçoivent. Par exemple, un certain accent peut déclencher des stéréotypes pouvant conduire à des préjugés ou à de la discrimination.
  3. Moyen de communication : la langue est l'outil que nous utilisons pour communiquer entre nous. Elle nous permet de nous coordonner, de prendre des décisions et de nous comprendre les uns les autres. Sans cette fonction, il serait difficile d'interagir avec succès au sein d'une communauté.

Mais la langue n'existe pas de manière isolée ; elle est inextricablement liée à la culture. Dès la fin du XVIIIe siècle, Wilhelm von Humboldt soulignait la relation réciproque entre la langue et la culture. Chaque culture est étroitement liée à l'identité d'une nation. D'une part, la langue est façonnée par la nationalité ; d'autre part, la langue elle-même façonne l'identité culturelle. Cela fait de la langue un élément central de la culture : elle véhicule des valeurs culturelles et reflète en même temps les changements dans la société. En tant qu'élément de liaison entre les communautés, elle permet également d'accéder à d'autres cultures et perspectives grâce à l'apprentissage des langues étrangères (cf. Walkowska, 2018).

Ce lien étroit entre la langue et la culture constitue la base de l'enseignement des compétences interculturelles dans l'éducation aux langues étrangères. L'un des principaux objectifs est de développer la conscience culturelle des apprenants en les encourageant à réfléchir à la fois sur leur propre culture et sur celle des pays de la langue cible. L'utilisation de supports authentiques tels que des textes réels, des médias ou des rencontres directes permet aux apprenants de découvrir la langue et la culture dans un contexte réel. De telles approches permettent non seulement de mieux comprendre les spécificités culturelles, mais aussi de promouvoir la capacité à identifier les différences et les similitudes et à agir en conséquence (cf. Walkowska, 2018).

En outre, les rencontres interactives avec des représentants d'autres cultures, par exemple dans le cadre de programmes d'échange ou de projets communs, jouent un rôle central. Ces expériences aident les apprenant.es à développer des compétences interculturelles, à réduire les préjugés et à éviter les malentendus. L'enseignement interculturel des langues contribue ainsi non seulement à l'intégration linguistique, mais aussi à l'intégration sociale en favorisant la tolérance, l'ouverture d'esprit et une compréhension approfondie des autres cultures. La langue devient ainsi la clé d'une interaction respectueuse et fructueuse dans un monde globalisé (cf. Walkowska, 2018).

Références :

Burner, T. & Carlsen, Ch. (2022) : Croyances et pratiques multilingues des enseignants dans les classes d'anglais : une revue exploratoire. Dans : Review of Education 11(2). https://bera-journals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/rev3.3407 [19.12.2024].

Conseil de l'Europe/Unité des politiques linguistiques – Projet LIAM (Intégration linguistique des migrants adultes) (n.d.) : Intégration linguistique. https://rm.coe.int/CoERMPublicCommonSearchServices/DisplayDCTMContent?documentId=0900001680494487 [19.12.2024]

Ertola, S. (2023) : Enseigner dans une classe multilingue. https://www.ouryellowbench.com/post/teaching-in-a-multilingual-classroom [19.12.2024].

Esser, H. (2006) : Langue et intégration : bases conceptuelles et corrélations empiriques. Série de documents de travail du KMI, document de travail n° 7. https://www.oeaw.ac.at/fileadmin/kommissionen/KMI/Dokumente/Working_Papers/kmi_WP7.pdf [20.11.2024]

Commission européenne (2024) : Statistiques sur la migration vers l'Europe. https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/promoting-our-european-way-life/statistics-migration-europe_en [11.12.2024].

Eurostat (2023) : Démographie de l'Europe – Édition 2023. https://ec.europa.eu/eurostat/web/interactive-publications/demography-2023#immigration-emigration [11.12.2024].

Hrubesch, A. & Plutzar, V. (2013) : Sprachen lernen. https://erwachsenenbildung.at/themen/migrationsgesellschaft/theorien_und_konzepte/sprachen_lernen.php [02.12.2024].

Hrubesch, A. & Plutzar, V. (2013) : Sprache und Integration/Partizipation. https://erwachsenenbildung.at/themen/migrationsgesellschaft/theorien_und_konzepte/sprache_integration.php#rahmenbedingungen [02.12.2024].

Katsarova, I. (2022) : Multilinguisme : la langue de l'Union européenne. Éditeur : Parlement européen. https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2019/642207/EPRS_BRI(2019)642207_EN.pdf [19.12.2024].

Kristen, C. (2022) : Interview : « Für den Spracherwerb ist es wichtig, auf Lerngelegenheiten in der Umgebung zu stoßen » (Pour l'acquisition d'une langue, il est important de trouver des occasions d'apprendre dans son environnement). Dans : DIW Berlin – Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung, DIW-Wochenbericht, 89(5), p.70.

Kristen, C./Kosyakova, Y. & Spörlein, Ch. (2022) : Les réfugiés et les autres nouveaux immigrants acquièrent des connaissances en allemand de manière similaire – les cours de langue jouent un rôle important. Dans : DIW Berlin – Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung, DIW-Wochenbericht, 89(5), p. 64-69.

Notion4Teachers (2024) : Multilingual Classrooms. https://www.notion4teachers.com/blog/multilingual-education-strategies-for-inclusive-classrooms [19.12.2024].

Österreichisches Sprachen-Kompetenz-Zentrum (ÖSZ) (2012) : Guide pour une bonne gestion du multilinguisme à l'école. KIESEL neu (2). https://www.oesz.at/fileadmin/external_import/oeszatdb36/publikationen/Kiesel_2_web.pdf [11.12.2024]

Schroeder, Ch. (2007) : Intégration et langue. https://www.bpb.de/shop/zeitschriften/apuz/30449/integration-und-sprache/ [02.12.2024].

UNESCO (2024) : L'éducation multilingue : une clé pour un apprentissage de qualité et inclusif. https://www.unesco.org/en/articles/multilingual-education-key-quality-and-inclusive-learning [19.12.2024].

Walkowska, K. (2018) : Interkulturelles Lernen und Lehren im Fremdsprachenunterricht – warum, wozu und wie ? Dans : Forum Filologiczne Ateneum, 6(1), p. 187-202. https://cejsh.icm.edu.pl/cejsh/element/bwmeta1.element.ojs-doi-10_36575_2353-2912_1_6_2018_187 [07.11.2024].

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